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Chants populaires du Sud'Italia & autres influences de Méditerranée
Les musiciens
À l’origine du groupe AKOUSMATA se trouve le voyage : celui du musicien Fady Zakar, inspiré par les traditions des trois rives de la Méditerranée, et notamment par les musiques de Grèce et d’Orient mais aussi du Maghreb. Parti à la rencontre des traditions musicales de l’Italie du sud et de l’Italie grecque, avec pour tout passeport sa lyra crétoise et son oud, il a été accueilli en Calabre, terre de tarentelles. Il en est revenu plus convaincu que jamais de la parenté de ces différentes traditions et désireux de les réunir. Le retour est couronné d’une heureuse et prometteuse rencontre avec Cinzia Minotti et Peppe Ponzo, fondateurs et noyau de la Compagnie ALBERI SONORI, récemment arrivés à Toulouse. En voyage à leur manière, ces musiciens s’enracinent dans les traditions du Sud de l’Italie qu’ils ont sillonnée pendant de nombreuses années, recueillant chants et rythmes. De son côté Matteo De Bellis, qui développe sa musicalité depuis plusieurs années à travers les voies de l’Orient méditerranéen et de l’Inde revient ici à son premier amour. Enfin Maxence Camelin, explorateur des musiques de l’aire occitane et de bien d’autres traditions musicales, complète la formation en apportant la riche et intense sonorité des hautbois et des cornemuses.
AKOUSMATA, dont le nom signifie, en grec, à la fois «écoutes», «enseignements oraux», «influences», fonde son répertoire sur les traditions d’Italie du Sud, mais ouvre aussi un espace musical où les cultures différentes se reconnaissent et s’harmonisent, où les rivages grec et italien, où l’Orient méditerranéen respirent et chantent ensemble pour donner naissance à de nouvelles formes.
Au rythme de transe des tarentelles calabraises ou de celles des Pouilles, aux mélodies et mélismes des vilanelles napolitaines et à la poésie populaire de ces terres du sud, portées par le tamburello, la chitarra battente, la mandole et la zampogna, se marient les sonorités d’instruments plus orientaux tels que la lyra, le laouto, le oud, le ney et la gaida. Les influences du syrto grec, mais aussi de la musique ancienne et de l’Italie baroque y résonnent, et convient – comme autour d’un vieil olivier dont les racines toucheraient à l’Orient et l’Occident méditerranéens – à la renaissance des célébrations, des rites anciens et des fêtes populaires dans une énergie dionysiaque.